L’histoire
Bonjour, je m’appelle Stéphane
Je suis passionné de cuisine et de culture du Sud-Est Asiatique depuis l’adolescence.
Après être allé en Thaïlande, j’ai suivi des cours de cuisine pendant deux ans à l’Église Notre Dame de Chine à Paris XIII, au début des années 2000. Plus récemment, je me suis rendu au Vietnam et en 2021, j’ai suivi une formation de cuisinier du terroir à l’AFRAT , sur le Vercors, afin de parfaire mes techniques et de monter ce projet de Streetfood.
Que ce soit par le cinéma, la littérature, la musique, et surtout la cuisine, beaucoup de choses me lient à ces cultures dans lesquelles je me retrouve et que je souhaite faire découvrir et partager avec vous.
Et d’abord, c’est quoi un Bánh mì ?
Le Bánh mì, c’est LE sandwich Vietnamien. Un des symboles de la fusion des traditions culinaires de la France et du Vietnam.
C’est un pain baguette (un peu arrangé), avec de la mayonnaise, des lamelles de concombre, des carottes et daïkons coupés en julienne et marinés, avec une viande chaude parfumée comme des lamelles de porc grillées à la citronnelle par exemple, et avec quelques brins de coriandre et une pointe de sauce.
La streetfood au Vietnam
Au Vietnam, manger dans la rue est depuis longtemps un art de vivre et reste pour le voyageur un moment unique. Des tables et des chaises en plastique riquiqui à côté d’une roulotte de plats, un trottoir, des plats cuisinés devant vous, des saveurs multiples : voilà la définition de la cuisine de rue au Vietnam.
Là-bas, chaque roulotte a sa spécialité.
C’est à l’époque de l’Indochine, lorsque le Vietnam était colonisé par la France, que le Bánh mì a vu le jour. Cette période coloniale a eu un impact sur la gastronomie vietnamienne, qui a intégré des influences venues de l’Hexagone. Au fil du temps, les Vietnamiens se sont approprié le pain français pour réaliser leurs propres recettes.
Le Vietnam pour moi, c’est avant tout des liens culturels forts : une vraie passion pour la bonne cuisine à partager entre amis ou en famille autour d’une montagne de plats, une histoire commune pas si lointaine dont ont découlé de nombreux échanges et mélanges, une recherche de ses racines vécue par beaucoup de Franco-Vietnamiens et d’enfants immigrés.
A travers et à partir de la cuisine Vietnamienne, j’ai découvert la littérature, la musique, le cinéma et le théâtre de ce pays. Un monde inconnu jusqu’alors et qui est d’une incroyable richesse.
Depuis, je n’ai qu’une envie : partager ces découvertes !
Stands de Bánh mì dans les années 50 et 60